L’élevage extensif bovin, une particularité guyanaise

Une dizaine d’élevages extensifs de bovins s’étend le long de la zone côtière nord des savanes sur plusieurs centaines d’hectares. Ils constituent le principal héritage du Plan Vert. Avec des cheptels de 1 000 têtes chacun, ils se situent parmi les élevages les plus importants d’Union Européenne.

L’élevage bovin guyanais a traversé diverses phases depuis le plan vert : après une période de forte croissance entre 1976 et 1985, il a connu un déclin entre 1985 et 1992 (diminution du cheptel de 16 000 têtes à 8 000 têtes- source RGA2000). L’ensemble du cheptel bovin compte aujourd’hui presque 19 000 têtes en 2016 (source BDNI 2016). Le cheptel guyanais regroupe zébus, individus issus de croisement, races européennes et buffles.
En 2016, les abattages via les abattoirs de Rémire-Montjoly et de Mana ont progressé de 8,1 % pour les bovins et les importations de viande bovine ont reculé de 1,72 % sur l’année (+9,9 % en 2015) (IEDOM 2016)

Pour le développement de la filière bovine guyanaise, la stratégie filière animale outremer identifiée pour la période 2015-2020 porte notamment sur l’intensification du caractère agro-écologique de l’élevage bovin et l’intégration des circuits informels dans le marché contrôlé.


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